Le théologien N° 20, mis à jour le 9.8.2022
Les prophètes dans le monde juif et chrétien avaient un sort lourd. Ils ont annoncé aux hommes des messages, en tant que «médiateur» du monde de la propriété spirituelle, qu’ils ont entendu à l’intérieur d’eux. Ils ont un aspect modeste de vie d’après les commandements du «créateur de Dieu», par exemple, les célèbres dix commandements ou le sermon sur la montagne de Jésus de Nazareth. Les prophètes devaient auparavant souvent traverser de longues luttes intérieures, avant de prendre enfin cette tâche. Cela implique également la confiance et l'expérience: C’est bien en fait l’esprit de «Dieu», qu’ils peuvent écouter dans leur intérieur. Et ils peuvent lui servir de porte-parole, c'est-à-dire en tant que canal pour son message à la population. Cela a toujours été un lourd fardeau pour l'homme, car un vrai prophète de Dieu doit lui-même toujours accomplir ce qu’il transmet aux autres. Les prophètes tombèrent toujours très vite en conflit avec les prêtres dominants et les scribes.
Traduction non contrôlée et non corrigée. |
Table des matières
Préface
Elia – "Combien de temps penchez-vous des deux côtés?"
Amos – Ses paroles
sont insupportables pour le pays
Jérémie – Violé,
torturé et assassiné, par ceux qu' il a voulu aider
Les prophètes des
dernières 2000 années
Le retour du Christ –
le plus grand ennemi de l'église?
Visé essais sur trois prophètes de l'Ancien
Testament, Elie, Amos et Jérémie, est un exemple aussi comme pour les autres
prophètes, par exemple, Isaïe, Osée, Daniel, Ezéchiel et beaucoup d'autres. La
question fondamentale de l'origine et la nature de prophétie, ne sera pas
abordée ici. L'auteur estime que l'origine des prophéties de ces hommes est
vraiment de dieu et que seul quelqu'un, dont la conscience étant quelque peu en
harmonie avec l'esprit et les commandements de Dieu, soit en mesure de recevoir
des messages prophétiques provenant de cette source et en cette qualité. Là où
ce n'est pas le cas, le niveau de
«transmission" éventuelle diminue par rapport
à la conduite de vie de l'intéressé. Les éventuels messages d'un tel média ne
proviendraient pas de la plus haute conscience de Dieu. Jésus l’a aussi enseigné
dans ce sens, en recommandant catégoriquement de reconnaître les vrais prophètes
de Dieu des faux prophètes
«à
leurs fruits» (Matthieu 7, 15 et suiv). Ou
il a dit:
«J'ai
encore beaucoup de choses à dire, mais vous ne pouvez pas le supporter
maintenant. Mais quand celui-là, l'esprit de la vérité viendra, il vous conduira
dans toute la vérité. Car il ne parlera pas de lui-même, mais ce qu'il entendra,
il le dira ...» (Jean 16, 12 et suiv)
Les églises enseignent, à la différence cependant de Jésus, que la prophétie ou
la
«révélation» aurait été essentiellement accompli avec Jésus, et que
maintenant l'ère de l'église aurait commencé. Si, comme l'enseigne l’église, ici
ou là un prophète devrait parler, il faudrait que la prophétie soit identique
avec le canon de la Bible, comme les théologiens de l'église l’ont fixé. (voir
ci-dessous)
Les essais sur élie, Amos et Jérémie ont été publié en 1996 aux éditions mot,
image et son, et apparaissent ici de nouveau sous une forme légèrement
retouchée. Les citations sont de tous les livres de la Bible. Pour élie du
premier et deuxième livre des rois, pour Amos et Jérémie, des livres du même
nom.
Elia – «Combien de temps boitez-vous des deux côtés?»
«Lève-toi et mange, car tu as un long chemin devant toi!» Ces mots, selon le
récit dans le premier livre des rois dans la bible, sont parlés d’un ange
au prophète Elia qui, allongé sous un arbuste de genièvre dans le désert,
voulait mourir
(19, 5). Mais sa mission prophétique n’est pas encore terminée et
Elia, de nouveau renforcé, se porte une fois de plus en tant que prophète
aidant, pour assister au besoin de son peuple Israël.
Elia vit dans le 9ème Siècle avant Jésus-Christ en
Israël. Les gens se sont détournés de leur Dieu, en qui ils croyaient jusqu’à ce
moment-là, et ils honorent alors seulement le dieu «Baal». Le nom de «Baal»
désigne un «Dieu de la fertilité», mais il n’a pas été transmis avec quels modes
de vie l'homme s'y associait. La maison du roi Achab, où Baal était également
adoré, laisse aussi bien tuer de cupidité: le vignoble Nabot fut tué parce qu'il
n'était pas d'accord de céder son pays – la base pour l'égalité sociale des
familles et parenté – à la maison royale.
(cf. 1. Rois 21)
Le prophète de Dieu ne tue pas
Selon la
transmission biblique, Elia tue plus tard, les prêtes de Baal, mais c'est très
probablement une falsification historique. Les générations suivantes l’ont mit
sur son compte pour justifier leurs propres meurtres avec pour «modèle» celui du
prophète (voir
aussi les explications sur Moïse dans
Le théologien
n. 13).
En effet, un vrai prophète de Dieu respecte les dix commandements, et ne tue
pas. Il dévoile sans ménagement l'injustice de l'homme et appelle à la
conversion. C'est pourquoi Elia était aussi poursuivi, et devait toujours se
cacher. Il annonce également une grave famine,
qui, conformément à la loi des semailles et de récolte «Ce que l'homme sème, il
le récoltera», dans la théologie de l'ancien testament intitulé aussi «faire –
advenir – cohérence» qui incombera l'homme. Il est lui-même à cette époque,
comme la bible le dit, près d’un ruisseau nourri par les corbeaux. Plus tard, il
trouve refuge auprès d'une veuve et son fils.
«Combien de temps boitez-vous des deux côtés?»
Au plus
fort de la famine le prophète appelle le peuple: «Combien de temps boitez-vous
des deux côtés? Si Dieu est votre Seigneur, alors suivez le, mais si c`est Baal,
alors suivez Baal.» (1. Rois 18, 21)
Les paroles du prophète agissent. A la suite de l'abandon du «Dieu de la
fertilité» Baal, selon les récits, il pleut à nouveau dans le pays, mais Elia a
encore des ennemis qui ne transitent pas vraiment à la conversion intérieure.
Elia s'enfuit dans le désert, il ne veut plus. Mais Dieu l'appelle – par la
voix propre intérieure d’Elia – sur la montagne de Sinaï, où Moïse jadis avait
reçu les dix commandements pour le peuple.
Un puissant ouragan menace quasiment de détruire des montagnes vacillantes et
des rochers, mais Elia n’entend pas la voix de Dieu en son intérieur. La terre
tremble, pourtant Elia n’entend pas encore la voix. Enfin une chaleur de feu,
mais pas de nouveau message, qu’il aurait pu comprendre comme la parole de Dieu,
et éventuellement à rapporter à d'autres. Après le feu, un «silencieux
mugissement tendre» vient, et maintenant il est dans la mesure: Le prophète
perçoit de nouveau la voix de Dieu en soi pour une autre tâche. (19, 11-13)
«Swing low, sweet chariot»
A la fin
de sa vie terrestre Elia se rencontre avec Elisa, son successeur en tant que
prophète (cf. 2. Rois 2). Ils se trouvent tous les deux à la rive
du Jourdain. Et ce qu’il se passa ensuite fut raconté par les esclaves noirs
d’Amérique au 19e siècle dans une chanson: «Swing low, sweet chariot, comin for
to carry me home». Un «chariot» de feu, un char arrive avec des chevaux de feu,
et conduit le messager de dieu au retour dans les «mondes célestes», comme le
Gospel-Song, «comin` for to carry me home».
Le livre sacré du judaïsme se termine avec Elia, chez nous connus également
comme l’«Ancien Testament» dans ses dernières phrases, il annonce que le
prophète Élia viendra ou parlera encore une fois avant les dernières périodes
graves sur cette terre (Malachie 3, 23-24). Ainsi, par exemple, beaucoup
de gens pensent à l'époque de Jésus, que le prophète Elia soit réincarné en tant
que Jean-Baptiste. D’après les mots de la bible, il convertit «le cœur des pères
à leurs fils et le cœur des enfants à leurs pères», afin que la paix soit. Et
qui sait s’il n'a pas parlé dans notre temps. La moquerie des théologiens lui
serait en tout cas été sûr.
Amos –
«Ses paroles sont insupportables pour le pays»
Au 8ème siècle avant J.C., les israélites vivaient dans un pays divisé. L’empire du sud (tribu de Juda), était hostile vis-à-vis à l'empire du Nord
(les autres tribus d'Israël). Étant donné que dans le sud un prophète a
été appelé. Il a eu la tâche d'annoncer la disparition du royaume du
Nord, si les gens de là-bas ne modifient pas leur comportement.
Ils détestent celui qui leur dit la vérité
Amos dénonce la corruption en conséquence aux situations injustes dans le pays:
la violence, la corruption, les exploitations des pauvres, les banquets des
riches en débauche sexuelle, la religion aliénable. Le droit est «trempé dans
l'absinthe» et la justice jetée au sol (5, 7). A la dénonce de son
message à travers tout le pays, le prophète étranger affronte une résistance
acharnée. Les gens sont en rancune avec ceux qui les blâment et détestent celui
qui leur dit la vérité (5, 10), ainsi la parole prophétique. Ce sont
surtout les prêtres qui sont contre lui et annoncent au roi: «Amos fait une
révolte contre toi dans la maison d'Israël. Ses paroles sont insupportables pour
le pays.» (7, 10)
Les mauvaises conditions d'Israël auront des conséquences. Amos fait des
comparaisons expressives pour faire la remarque sur la loi de cause à effet:
«Est-ce qu’un lion rugit dans la forêt, quand il n’a pas de proie? Est-ce qu’on
entend un jeune lion dans sa cachette, sans qu'il ait fait une prise?» (3, 4)
Et Amos prédit: «Les maisons décorées d’ivoire s’effondreront et beaucoup
d’autres seront détruites» (3, 15). De plus: «Vois, il viendra le temps
ou on vous tirera avec la canne à pêche et de ce qui restera de vous sera pris
avec des crochets de poissons. Et vous devrez aller aux lacunes des murailles et
vous serez traînés, ainsi parle le Seigneur» (4, 2-3). Et le prophète met
aussi son action en relation avec la loi de cause à effet: «Souffle-t-on du
trombone dans une ville sans que le peuple ne soit choqué?» (3, 6). Le
trombone c’est lui-même, et il déclenche la terreur. En effet, il montre en tant
que prophète ce qui se passera, si le peuple ne s’inverse pas. En même temps il
montre la voie qui pourrait accompagner l’inversion, et comment les hommes
puissent encore échapper aux calamités menaçantes.
Prêts pour la fin
Et ainsi se produisirent les évènements des paroles du Seigneur par Amos au
peuple: «Cherchez-moi et vous vivrez» (5, 4). Les cornes de l'autel,
sacrées des prêtres à Béthel, seront brisées et tomberont au sol (3, 14).
C'est la raison pour laquelle: «Ne cherchez pas Béthel et ne venez pas à
Guilgal, les – sanctuaires – des prêtres. Car Guilgal ira au gibet et Béthel
sera dévasté. Au lieu de cela, cherchez le Seigneur, et vous vivrez» (5, 5-6).
«Cherchez le bien et pas le mal, afin que vous puissez vivre, le Seigneur sera alors avec vous, tel que vous le glorifierez. Mais le droit flux comme de l'eau et la justice comme un torrent qui ne disparaîtra jamais» (5, 14.24).
Le grand
prêtre Amatsia fit par suite renvoyer Amos du pays: «Toi voyant, disparais, fuit
dans le pays de Juda, prophétise et mange ton pain là-bas, mais ne prophétise
plus à Béthel, car c’est le temple du royaume» (7, 12-13). Amos quant à
lui, resta fidèle à sa tâche. Humblement, il revendique encore une dernière fois
au plus haut prêtre: Je suis un éleveur, et je cultive les figuiers. Mais le
Seigneur m’a enlevé de mon troupeau et m’a dit: «Va et parle en prophète pour
mon peuple d'Israël» (14-15). Mais le grand prêtre dédié en tant que
«médiateur de Dieu» par les hommes, ne laisse plus Dieu parler par la bouche des
prophètes. Comment se comporte alors le prophète? A l'intérieur de soi Amos,
l'agriculteur et prophète, voit alors un panier de fruits récoltés à maturité,
et il entend une fois de plus la voix de Dieu. Il écrit: l'éternel me dit: «Mon
peuple Israël est mûr pour la fin» (8, 2). Ainsi il annonce au grand
prêtre la mort et la destruction du peuple. Il doit ensuite fuir de l'empire du
Nord d'Israël.
Encore une fois un peu de temps à la conversion
Il reste maintenant encore peu d’années pour
Israël. Toujours assez de temps pour tout de même écouter le prophète, et
effectuer une conversion. Mais les hommes ne le font pas. Au lieu de cela, ils
prennent le temps pour s’armer. L'empire assyrien doit user la force des armes
par empêcher la conquête d’Israël. Parce que les frères et sœurs fédéral de
l’empire du sud ne souhaitent participer au plan, la rancœur du Nord s’adresse
d'abord sur eux. Israël fait donc d'abord la guerre contre Juda, les tribus
«rebelles» dans le sud. Amos et sa prophétie semblent passé, et Israël,
contrairement aux prédictions, a tout d'abord les succès militaires souhaités.
Jérusalem, la capitale de la tribu de Juda du sud, fut enfermé par les armées
réunies israélienne de la tribu du Nord et par les Araméens alliés du Nord. Mais
«les moulins de Dieu moulent lentement», comme dit le célèbre adage. Et
Jérusalem ne tombe pas (voir 2. Rois 16, 5). Puis, la guerre se tourne.
Plutôt que de se laisser conquérir par ses propres hommes du royaume du Nord,
Juda appelle plutôt à l'aide la tribu de la grande Assyrie au Sud. Cette aide
correspond tout à fait aux plans du grand roi assyrien. L'armée assyrienne est
de nouveau mobile, et se mets en marche maintenant en direction de la Palestine.
L'objectif de l’immense marche de guerre est le Nord d'Israël et sa capitale
Samarie.
Maintenant, les assaillants sont attaqués. Mais Israël avait pris ses
précautions militaires. Et Israël, petit pays par rapport à l’Assyrie, peut
tenir ferme contre l'armée assyrienne pendant quelques années. Mais à long terme
le pays ne peut plus se défendre militairement. En l'an 722 avant Jésus Christ
est-il aussi loin. La fin est arrivée. La capitale de Samarie est assiégée et
conquise, et les gens sont déplacés de sorte que seul reste la tribu de Juda au
sud (2 Rois 17, 18). Amos n’a pas pu stopper la perte de l'empire du Nord
avec ses mises en garde. Les tribus du nord d’Israël sont définitivement
détruites, comme l'a prédit Amos autrefois, et quelques hommes restants se
mélangent avec les peuples voisins.
La Faim du pain spirituel
Mais le prophète n’a pas seulement montré le cours des choses extérieures. Il a
également évoqué le cœur de l'homme, le désir de Dieu et le véritable caractère
de l'homme. «Vois, le jour viendra, dit le Seigneur Dieu, auquel j’enverrai une
faim dans le pays, pas une faim de pain ou une soif d'eau, mais la faim
d’entendre la parole du Seigneur», autre parole du prophète (8, 11). Tout
d'abord, cette prophétie causa une agitation intérieure et le désespoir, car il
est dit en plus sur cette faim: «Qu’ils courront d'une mer à l'autre, du Nord
vers l'Est après la parole de l’éternel, et qu’ils ne la trouveront pas» (V.
2). Mais pourtant, en plein temps de souffrance, l'heure du
revirement a pris son cours. Ainsi, le cultivateur de figue de l’empire du Sud,
prolonge à la fin de sa révélation d'une façon prometteuse la vue sur l'avenir:
«Dans le même temps, je veux redresser les cabanes ruinées de David et maçonner
leurs fissures, et redresser ce qui est détruit, et les reconstruire comme elles
étaient auparavant» (9, 11). «Vois, les jours viendront, dit l'éternel,
auxquels on labourera et récoltera en même temps, et on sèmera et pressera en
même temps. Et les montagnes ruisselleront des vins doux, et toutes les collines
seront fructueuses. Car je veux tourner la captivité de mon peuple Israël,
qu’ils reconstruisent les villes dévastées et les habitent, qu’ils plantent des
vignes et boivent le vin, qu’ils créent des jardins de fruits et en mangent. Car
je veux les planter dans leur pays, de sorte qu'ils ne soient plus éradiqués du
pays que je leur ai donné, ainsi parle l'éternel, ton Dieu» (13-15).
Certains disent que cela fait bien longtemps, et c’est bel et bien révolue.
D'autres disent que c’est encore loin avant que ça s’accomplisse. D'autres
encore disent que cette période aurait déjà commencé maintenant.
Jérémie – violé, torturé et assassiné,
par
ceux qu’il a voulu aider
C’était en l'an 600 avant JC
– une année touchée par le destin pour Jérusalem et Juda, la
seule tribu restante d’Israël (voir
ci-dessus,
le rapport sur Amos).
La grande Babylone
a remplacé l'empire assyrien et ne peut plus être arrêté militairement. Elle conquis un pays après un autre et les rassembla au nouveau grand empire. Juda, le reste de l’ancien empire d'Israël, était encore
indépendant. Comment se comporteraient ses dirigeants, comme la
population?
Au
cours de cette période, la parole de Dieu fut transmise par le prophète Jérémie.
Et elle était clairement politique: Israël ne doit pas s'opposer à la
violence de Babylone. Dieu conduirait son peuple dans les périodes
difficiles jusqu'à ce que Babylone aussi subisse son destin terrible et
qu’Israël puisse de nouveau vivre en liberté. Mais les autorités
politiques et religieuses de l'époque en Israël s’opposèrent au
prophète, le combattirent et s’armèrent contre Babylone. Mais Dieu soulagea Jérémie et le redressa toujours. Le prophète
Jérémie resta au coté du peuple d'Israël presque 50 années. Il
n’abandonna pas et conserva sa fidélité envers Dieu et les hommes. Son
salaire fut l’ingratitude. A la fin, comme disent les récits, il fut même
lapidé par un peuple en colère. Mais avant, Dieu l'avait laissé
regarder dans l'avenir: «Vois, un jour viendra, dit l'éternel, où je ferai une alliance nouvelle
avec la maison d'Israël et celle de Juda. Je veux mettre mes lois dans leurs
cœurs et les écrire dans leurs esprits, et ils seront mon peuple, et je veux
être leur Dieu.» (31, 31.33)
Jérémie est capturé et reste seul
Contrairement aux mises en garde de Jérémie les politiques et les prêtres
d'Israël se décident pour la guerre de défense contre Babylone. Cette décision
est à la fois un jugement contre le prophète, et la couche supérieure d'Israël
dit au roi: «Laisse donc tuer cet homme, car c’est ainsi qu’il enlève le courage
des guerriers qui restent dans cette ville, de même que tout le peuple en leur
disant de telles paroles» (38, 4). Jérémie fut pour cela considéré
comme un traître du peuple et fut jeté affamé dans une fosse de boue.
Mais il y a encore un, qui au nom du Seigneur prophétisait, Uri, le fils de
Schemajas. Il prophétisait tout comme Jérémie (26, 20). Lui aussi
doit être exécuté. Lorsque Uri apprit son arrêt de mort, il parvient tout
d'abord à fuire en Egypte. Mais les dirigeants de Judas le firent suivre, et
demandèrent son extradition aux
égyptiens.
Ces derniers cédèrent. De retour à Jérusalem, le prophète fut poignardé sur
ordre du roi. Maintenant il ne reste que Jérémie, qui doit mourir une mort plus
lente et plus souffrante que son compère Uri. Mais un employé de la maison
royale juive eut pitié du prophète. Il a obtenu une partie de grâce, et la peine
de mort est abrogée. Jérémie est désormais emprisonné dans la cour de garde de
la maison royale.
Le rachat d’un terrain avant que le pays soit conquis
Jérémie reçu l'ordre de Dieu, d'acheter dans sa ville natale, Anatot, un
terrain. Jérémie soupire, mais se souvient de la promesse du pays, et prie à
Dieu:
«Tu leur
as donné ce pays, comme tu l’avais juré à leurs pères, que tu souhaitais leur
donner, un pays où coule le lait et le miel.
Et maintenant, dis-tu de nouveau: Achète un terrain pour de l'argent, prends un
témoin, malgré que la ville soit dans les mains des Babyloniens» (32, 22.25).
Et Jérémie reçoit la réponse: «Vois, moi, le Seigneur, je suis le Dieu de
toutes les chaires, y aurait-il quelle chose qui me serait impossible.» (V.
27)
Ainsi, Jérémie a acheté pour 17 Lot d’argent le champ, une sorte de signal pour
les autres et comme un symbole pour l'avenir. Et Dieu dit encore: «Que des
terres soient achetées dans ce pays, desquelles on dira: C’est un désert sans
hommes et sans bêtes, c’est dans les mains des Babyloniens.» (32, 43)
Juda a militairement aucune chance contre Babylone. Des tonnes de sang coulent
en raison de sa résistance martiale. Pour casser la résistance, la grande
Babylone prend les devants par la force: Les maisons et les murs de Jérusalem et
de Juda seront abattus, la plupart des survivants seront déportés. Mais Jérémie
sera libéré de sa captivité après l'invasion des troupes de Babylone par les
conquérants.
Nouvelles méprises et insultes au prophète
Abattu, certains supérieurs restant du peuple et
de la population s’adressent à Jérémie et demandent la «Parole de Dieu» pour la
nouvelle situation. Mais la plupart ont d'ores et déjà décidé, avant de
demander, sans conviction, le conseil de Dieu: Ils voulaient quitter le plus
rapidement possible ce pays dévasté, ne plus voir les conséquences de la guerre,
ne plus souffrir de famine. L'Egypte, ainsi croyaient-ils, est suffisamment
puissante militairement pour affronter Babylone, et de plus il y a là assez à
manger. Mais Dieu parle autrement. Il sait que c’est mieux pour le peuple s’il
reste dans le pays promis, qu’ils construisent ou reconstruisent de nouveau: «Si
vous rester dans ce pays, je veux aussi construire, je veux aussi planter. Vous
ne devez pas avoir peur du roi de Babylone, dit le Seigneur, car je veux être
auprès de vous, afin de vous aider et de vous délivrer de sa main.» (42,
10-11)
Un mot clair, donné par la bouche de prophète. Jérémie avait, comme appui,
lui-même acheté un terrain. Que feront les autres? La première réponse qui fut
donnée à Jérémie de l'assemblée populaire est la suivante: «Tu mens» (43, 2).
Une grande inquiétude naît, et l'assemblée adopte l'évolution suivante: de plus
en plus les citoyens prennent l’opinion du premier revendicateur. Et ainsi la
conviction se poursuit une nouvelle fois dans la population, de ne pas écouter
le prophète. Le peuple d'Israël (même si seule la tribu de Juda existait) se
déplace en direction de l'Egypte. Mais celui qui reste dans le pays et écoute la
Parole de Dieu, ne recevra aucune chance. Tous doivent venir. Ainsi Jérémie fut
aussi obligé de suivre vers l'Egypte.
La «reine du ciel» n’aide pas
La vie en Egypte se déroule très différemment de ce que les Israéliens en
espéraient. C'est une très dure lutte pour l'existence quotidienne de survie.
Dans cette situation, les personnes mettent leur foi en question. Pourquoi ne
pas prier au même Dieu que les Egyptiens? Finalement, les prêtres et les
supérieurs de la population décidèrent: A partir de maintenant, la reine du
ciel, la «grande déesse» d'Egypte, devra être honorée. A ce moment, le prophète,
qui fut déporté contre sa volonté vers l'Egypte, reçu de nouveau à l'intérieur
de soi, la Parole de Dieu. Il met en garde la population contre un nouveau
malheur, si Israël commence maintenant à entretenir le culte des idoles, et à
renoncer entièrement au Dieu présent, qui parle par la voix de Jérémie et qui
veut conduire son peuple à la paix et au bonheur. Quelle serait la réaction à
cette mise en garde? Si les Israéliens maintenant au moins se recueillirent,
abandonneraient leur projet et au lieu de ça demanderaient à Dieu peut-être ce
qui serait à faire? Mais rien ne se passe. C’est à la «grande déesse» d’Israël
d’aider l'Egypte. Ainsi fut décidé. Mais la nouvelle religion ne sert à rien. Au
contraire: au lieu d'une amélioration de la vie, la famine et les épidémies se
répandent rapidement et réclament leurs victimes une après l'autre. Les
israélites deviennent maintenant de plus en plus brutaux, la violence et les
meurtres se multiplient. Maintenant, les jours du prophète sont aussi comptés.
Jérémie, selon les traditions, fut tué dans des conditions inconnues.
Finalement, il ne reste seulement qu’un petit tas d'israéliens miséreux.
Un nouveau début pour les déchus
Mais ce n'est pas la fin complète. En effet, les rares survivants se
ressaisirent. Ils décident de retourner en Israël. Et là, ils rencontrent de
nouveau les premiers déplacés de Babylone. En effet, le grand empire Babylone
était désormais tombé entre les mains des Perses, comme le prophète Jérémie
l'avait prédit auparavant. Beaucoup de temps est perdu, qui aurait pu servir
pour la bénédiction du pays et de son peuple. Mais Israël a encore une nouvelle
chance de rétablir son pays et sa société selon les commandements de Dieu.
Ainsi, comme il a été promis jadis par le prophète Jérémie: «Je t’ai toujours
aimé et c’est pour cela que je t’ai pris sur moi par ma bonté. Ainsi bien que je
veuille te construire de nouveau, que tu sois bâti, toi vierge d’Israël, tu dois
t’orner de nouveau, sonner les timbales et aller danser dehors. Tu dois en
revanche planter des vignes aux monts de Samarie» (31, 3-5). Est-ce que
cette nouvelle opportunité sera maintenant utilisée?
Les prophètes des dernières 2000 années
Les
églises enseignent au sens propre que Jésus en tant que «Fils de Dieu» aurait
été en même temps le dernier «prophète» par lequel Dieu aurait directement parlé
à l'homme.
Jésus lui-même ne l’enseigne expressément pas. Il met en garde contre
les «faux prophètes» et explique comment, en
revanche, peut-on reconnaître un vrai «prophète» de Dieu:
«Gardez-vous des faux prophètes qui viennent à vous
en peau de brebis, mais à l’intérieur ils sont comme des loups ravisseurs. C’est
à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Peut-on vendanger des raisins sur des
épines ou des figues sur des chardons? Ainsi, tout bon arbre porte de bons
fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. C'est pourquoi: Vous les
reconnaîtrez à leurs fruits» (Bible, Matthieu, 7, 15-17.20). Ailleurs,
Jésus parle de «l'esprit de la vérité», qui annoncera encore plus de vérités que
celles que Jésus lui-même porta dans le monde: «J'ai encore beaucoup de choses à
dire, mais vous ne pouvez le supporter. Mais quand celui-là, l'esprit de vérité
viendra, il vous conduira dans toute la vérité. Car il ne parlera pas de sa
propre initiative, mais ce qu'il entendra, il le dira, et ce qu’il sera de
l'avenir, il vous l'annoncera» (Jean 16, 12-13). Et Paul lui-même
connaît très bien d'autres prophètes, quand il écrit: «Vous êtes le corps du
Christ et chacun de vous un membre. Et Dieu a créé dans la commune premièrement
des apôtres, deuxièmement des prophètes, troisièmement les enseignants, les
auteurs des merveilles, puis ensuite les miraculeux, ensuite les dons de
guérison.» (1. Corinthiens 12, 27-28)
Les églises enseignent cependant, à la différence de Jésus et de Paul, que le
temps de la prophétie ou des «révélations» a été essentiellement conclu avec
Jésus, et maintenant l'ère de l'église a commencé. En d'autres termes: L'église
ne veut et n'a pas besoin de prophète, car pour elle il y a la bible, et
celle-ci est interprétée par les scribes ecclésiaux et même les théologiens.
On peut aussi clarifier cette situation de manière pratique: Peut-on imaginer
que le pape, le cardinal, l'évêque ou un doyen prêterait l'écoute à un
prophète, si «le monde spirituel» voulais corriger les dignitaires par un
prophète? Ou bien encore, peut-on imaginer qu'un prophète puisse même changer
une seule des 2000 phrases et plus dans le Catéchisme catholique? Ou
qu'il puisse changer une seule chose dans la confession évangélique? Jamais et
jamais. Mais s’il devait avoir un jour peut-être un «prophète» reconnu de
l'église, il sera alors nécessaire que la prophétie soit identique avec le
«canon» («guide» obligatoire de l'église) de la bible, comme les théologiens de
l'église l’on décrété. Mais les prophètes sont toujours restés des avertisseurs
inconfortables, et ils ont aussi toujours concentré leurs paroles contre le
christianisme officiel institutionnalisé. C'est pourquoi seules les prophètes de
leur propre maison ou de leur propre cour sont tolérés, ceux qui seul
prophétisent ce qui est identique avec l’enseignement des théologiens
ecclésiastes et des prêtres. Ainsi, il en était de même déjà à l'époque de
l'ancien testament, lorsque les prophéties du prophète de Dieu Jérémie furent
contredites des prophètes de cour et du prêtre assistant Hanania (Jérémie 26).
Les contemporains aisés et entêtés croyaient Hanania, mais Jérémie eut
raison. Et la population ne profita pas de la chance de détourner le malheur. A
l’époque du Christ se fut encore pire, parce que l'église fut d'emblée contre
les prophètes, tandis que dans l'ancien testament ils furent écoutés, du moins
en partie. Par conséquent, les prophètes ou les personnes portant des messages
prophétiques furent toujours injuriés, raillés et poursuivis à plusieurs
reprises par les prêtres et les théologiens de l'église, et ils furent alors,
par exemple, exécutés sur le bûcher. De même manière il en était pour les
prophètes après Jésus-Christ, comme ceux de l’ancien testament. Leur vie
était constamment menacée.
Et c’est ainsi aussi que les prophètes et les prophétesses parlèrent
toujours aux chrétiens au cours des derniers 2000 ans. Il était très rare que
ces derniers se laissent accaparer par l'église, et, le cas échéant, cela se
produisait après leur mort, quand ils ne pouvaient plus s'y opposer. Parfois,
ils ont été également admis. Cependant, ils ont été souvent passé sous silence,
calomnié ou exécuté. Et à notre époque, ils sont d'emblée
ridiculisés et dans
les médias populaires, tou ceux qui ne conviennent pas à l'église, sont mis
dans le même sac que les «idiots» ou les «sectaires» Ainsi, de nombreux
contemporains sages furent tirés dans la saleté et calomniés dans leur
réputation.
En fait, on pourrait aussi se demander: Où mène l'église la chrétienté? Et
qu’est-ce leur bible a apporté aux hommes depuis 1700 ans? A chaque fois, on l’a
fait valoir – en particulier, pour justifier la guerre et pour exploiter la
terre. Et la bible fut toujours interprétée de la façon dont les auteurs en
avaient juste besoin. L'état de notre planète et des sociétés en montre les
fruits. Et qu’est-ce que les prophètes auraient pu causer si on les avait
écoutés?
Voici quelques exemples auxquels chaque
prophète peut être examiné d’après
le critère des «fruits», dont Jésus parle:
Montanus, Mani, Marcion, Bogumil, Girolamo Savonarola à Florence,
les prophètes Markus Stübner, Thomas Drechsel, Nikolaus Storch de Zwickau,
Hans Böhm (le «Joueur de pipeau de Niklashausen»), Sebastian Franck, Jakob
Böhme, Johann Georg Gichtel,
Emanuel Swedenborg,
Marguerite Porète,
Birgitta de Suède, Hildegard de Bingen, Thérèse d'Avila,
Catherine de Sienne, Joachim de Fiore ou à notre époque,
Gabriele Wittek
et d'innombrables autres prophètes, prophétesses et messagers de Dieu non connu
de nom, qui ont laissé leur vie sur les bûchers de l'église.
Foto rechts @ Maryanne Bilham (USA) for Divine Eros:
Die Gottesprophetin
Marguerite Poréte wurde 1310 in Paris auf dem Scheiterhaufen lebendig verbrannt.
Le retour du Christ –
le plus grand ennemi de l'église?
Des
pensées actuelles sur un thème inconfortable
«Jésus
revient», dit-on dans la confession des églises. Mais malheur, s’il revenait
vraiment! Il suffit du bon sens de la raison humaine pour reconnaître clairement
qu’il n’a jamais approuvé ou béni les dogmes de l'église, les confessions, les
rites ou les cérémonies. En outre, il n'irait pas non plus voyager au Vatican,
pour remercier ses prétendus représentants, ainsi que le pape et ses
prédécesseurs pour avoir si «courageusement» tenu la position au cours des
dernières 2000 années.
S’il venait délicatement, il demanderait certainement et aimablement de corriger
d’abord certains passages dans la doctrine ecclésiale, bien que celles-ci
concernent sa personne. Déjà avec cette proposition, il serait vraisemblablement
vu comme un ennemi de l’église. Car en effet, cette doctrine est dans sa base
essentielle, infaillible et inaccessible aux corrections
(voir le dogme
infaillible de 1870; voir Neuner-Roos, La foi de l'église,
thèse
n° 85). Cela vaut principalement pour l'enseignement catholique romain, mais
aussi au cœur de la doctrine évangélique, selon laquelle Dieu se serait exprimé
dans la bible de manière concluante et définitive.
Si Jésus
devait donc revenir, même s’il est très prudent,
le conflit avec les grandes églises serait inévitable. Car en effet, si
elles étaient vraiment des églises de «Jésus-Christ», alors elles seraient
contraintes de l’écouter. Mais ils ne le feront certainement pas. Les églises
ont construit trop de choses qui sont en contradiction avec Jésus de Nazareth (voir
ci-dessus et les autres
thèmes de la série du «théologiens»):
l'enseignement, la hiérarchie et la machinerie des fonctionnaires, les
concordats et les traités, les coffres et les nombreuses reliques des grands
recueils tels que le Codex Iuris Canonici (CIC), la tradition, les
empreintes caractéristiques, les chichis, les habits (= les «manières» et les
«contenances») des fonctionnaires, la rencontre mondiale des jeunes et les jours
ecclésiales. L'église a besoin pour justifier leur existence du prétendu
«mystère de Dieu» et la foi de l'homme, pour donner l’apparence de pouvoir
négocier avec le ciel pour leurs fidèles en pratiquant leur prédication et les
sacrements (voir Le
théologien
n° 32). Un Jésus, venu de nouveau, qui éclaircit le «mystère de Dieu» et qui
explique aux hommes tout ce qui est important, ce serait la fin de la puissance
ecclésiastique. Mais les seigneurs de l'église et ses aides ne se laisseraient
pas si facilement abattre. Ils se battraient avec leurs griffes et leurs dents
pour conserver leur pouvoir et leurs privilèges, comme toujours depuis les
dernières 2000 années.
C’est ainsi que Jésus, sans ne plus être prudent, ôterait le masque du visage au
Pape à Rome. Et il prononcerait sans doute encore son «appel au Malheur», comme
aux théologiens et aux scribes de son époque. «Malheur à vous, hypocrites, qui
empêchez l’entrée du royaume des cieux aux hommes! Vous-même n’y entrez pas et
ceux qui veulent entrer vous ne les laissez pas passer» (Matthieu 23, 13).
Et les hypocrites, avec leur col et la croix autour de leur cou et à leurs
vestes, se rassembleraient et chercheraient conseil sur le moyen de l’éliminer:
le «Guide de secte», le «soi-disant Christ», le «faux prophète», le «faux
Christ», le «gourou totalitaire», le «charlatan», le «faux lapsus de guérison».
Même une «preuve» ferait-on impliquer, afin de «démystifier» le Christ. La
preuve serait la suivante: le Christ ne respecte pas les dogmes de l'église et
de croyance et non plus les écrits dans la bible, et choisirait que les points
qui lui seraient agréables (bien que soi-même on en fait tout autant, on choisit
seulement d'autres points). Mais la bible dans son ensemble est
incontestablement dans le monde entier «la base entière de la chrétienté
mondiale». Les dogmes et les écrits de foi des églises sont les interprétations
légitimes de la bible. En revanche, le retour de Jésus-Christ: une personne qui
ferait l’«important» très probablement un malade psychique et poussé de grands
«fantasmes illusoires». En effet, alors que l'église élève la tradition éprouvée
de nombreuses générations, il contredirait: «Je vous le dis …»
Même s’il devrait être bien vu dans la population, en dépit de la calomnie,
l'église ne l’accepterait pas si facilement. Car en effet, elle dispose de
beaucoup de voies et moyens. Au cas ou il retravaillerait avec succès comme
menuisier estimé, on appellerait à ne pas passer de commande avec cette
entreprise de secte. Même les foires artisanales seraient averties afin qu’il
n’obtienne pas de place. Aucun journaux ne publieraient ses annonces. On
pourrait justifier une annulation pour la bonne raison que son enseignement ne
soit pas compatible avec les principes de commerce de la maison d'édition.
L'église a ses gens partout, ce qui prouve de leur «université de sainteté» cela
aussi est un signe aux personnes. Et ainsi, elle pourrait essayer en tous les
points d’«élucider» les gens sur les critiques de Jésus ou là où elle le
jugerait nécessaire, d'agir politiquement ou juridiquement contre lui. Et les
politiciens pertinents se voûteraient à nouveau et avec respect devant le
pouvoir de l'église. Car, comme disait un dirigeant de l'église, immédiatement
après la fin de la 2e Guerre mondiale «que l'église n’a pas besoin de se
reconvertir ou de changer, la plupart trouvent certainement ceci comme un reflet
d'éternité.» (doyen George mars de Würzburg, cit. par C. Vollnhals, Eglise
évangélique et dénazification, Munich 1989, p. 134)
Près de 2000 ans les dirigeants et les dominants sont venus et sont partis. Mais
l'église reste – à côté de l'actuel ou – sagement dit d’avance – des futurs
dirigeants. Et elle se laisse toujours offrir de nouveau des richesses, des
privilèges et des avantages. Pourtant, à chaque fois que le ciel se penche un
peu plus sur la terre par l’intermédiaire d’un prophète, le siège de Pierre à
Rome et son tabouret évangélique commence à vaciller. Quel serait le danger si
le Christ revenait? Il n'y a pas de plus grand risque pour les églises réelles
existantes. Malheur, s’il venait. Malheur, s’il venait vraiment une seconde
fois! Malheur, malheur! N’a-t-il pas été cloué sur la croix? N'a-t-il pas
gentiment, après sa résurrection, gardé le silence en grande partie? N’a-t-on
pas fait taire les hérétiques chrétiens et les prophètes de Dieu au cours des
derniers siècles avec succès? Est-ce que l'église ne s’est pas toujours défendue
avec succès contre les «hérésies» et les «sectes», et les a «neutralisés»?
Viendrait-il lui-même encore maintenant? Veut-il même provoquer l'église sur un
«combat final»?
L'église n'a pas besoin que le Christ revienne. L'église est devenue une
institution puissante, la plus puissante institution de la terre. Elle n’est
plus une place de jeu pour les émigrants prédicateurs contractés. L'église a la
bible. L'église a le dogme, et les fidèles parlent de semaine en semaine la foi
apostolique. Et l'église a le pape. Son «Urbi et Orbi» traverse instamment sa
force dans tous les palais de la terre et aussi dans les dernières cabanes à la
lisière de la civilisation. Et comment les gens l’exultent quand il retourne
encore et encore. Aucune somme d’argent n’est de trop pour le pape et à sa cour.
Cet homme leur donne espoir. Il leur est un modèle. Et il leur donne la force, y
compris les évangéliques. Et bien sûr, l'église prend aussi le Christ dans sa
garde. Elle l’a pris comme un dieu muet. Balbutiant et désemparé dans la crèche
ou porté au silence sur le crucifix. Là, il nous a sauvés. Cela doit suffire.
Malheur, s’il osait en effet venir encore une fois.
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Liens:
Inquisition – Les méthodes de torture cruelles de l'église – L'inquisition et les femmes
2019 –
Le mene tekel de Notre-Dame de Paris
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